- Pas dodo cette fois ! - [Fe]

Le temps passe et l'on ne s'en rend pas compte, tous ces changement qui ce produisent sans que l'on ne s'en rende compte, parfois du bonheur ou quelques fois de la peine. Mais quoi de plus normal, quand dix années d'une vie s'écoule se n'est pas rien, un morceau d'une vie tout de même. Pour Keii' cette décennie n'aurait pas pu mieux tombé, joyeux comme il l'est en ce moment et non comme lors de ses années à Poudlard, toujours renfermé. Comment un adolescent a-t-il bien pu se transformer en un homme bien dans sa peau de vingt six ans ? Lui-même à encore du mal à le comprendre… Il a encore tant de moment encré dans sa mémoire qu'il voudrait effacé mais les souvenirs ne sont pas toujours heureux ?!

Enfin pour le moment le japonais est étalé sur son lit, les fenêtres pas totalement fermées, un beau bazar, on est chez Keii' quoi. Et comme il venait de s'installer il a quelques jours, ça ne pouvait être rangé correctement. Cela ne faisait pas longtemps qu'il avait remis les pieds en Angleterre, à dire vrai ça ne lui avait jamais manqué. Il n'avait pas gardé beaucoup de bon souvenir lors de sa période scolaire mais tous cela est devenue passé maintenant Keii' peut vivre dans le présent et entrevoir le futur. Bref, Keiichiro allait devoir se mettre au travail, il était devenu photographe. Un métier qu'il appréciait et qu'il considérait plus comme son passe temps favori. Juste le temps de s'étendre un peu, une bonne douche, manger quelques choses et il était près pour allait capturer quelques clichés. Claquant la porte de sa nouvelle habitation, il est tant de prendre un peu de soleil et de se détendre. La nuit dernière a été éprouvante, par contre de ce côté la, le travail n'est pas génial.

Toujours à la recherche d'un mouvement différent des autres, une petite bestiole ordinaire, une simple chose peut rendre une photo magnifique ou tout simplement un sourire… Des sourires il en a à revendre maintenant le Keii', tous ceux qui l'on connu lors de sa période sombre peuvent le comprendre. Et quand il repensait à sa rencontre avec Suki. Tellement de choses en lui avait changé que ce soit physique ou mental. Il avait simplement grandit. Mais à force trop réfléchir le nippon trébucha tout seul sur un trottoir. On va dire qu'il reste toujours aussi maladroit malgré qu'il sache se rattraper. Il marchait tranquillement, parcourant tous les recoins possibles même les plus lugubres. Il ne voulait pas seulement montrer le bonheur mais la réalité de tous les jours qu'elle soit belle ou moche. Montrer aux autres certaines choses qu'ils n'arrivaient pas à percevoir malgré qu'elles soient face à eux chaque jour. Et bien avant qu'il ne s'en rende compte les heures avaient passé et le soleil commencé sa descente pour laisser place à l'astre argenté. Il se faisait tard et Keiichi laissa échapper un soupir et reprit sa route pour rentré.

Si le temps passe vite… C’est une certitude. Où sont donc passés nos jeunes adolescents au passé douloureux ? Des questions et doutes plein la tête. Ils sont devenus des adultes responsables et visiblement…heureux. En revanche, ce qui est bien triste, c’est de savoir qu’ils se sont tous perdus de vue à un moment donné. Mais le destin est étrange n’est-ce pas ? Il peut s’amuser à croiser des chemins pour faire naître de jolie rencontre.

Et c’est peut être bien ce qu’il va se passer… Junko était en balade cette journée là. Son jour de repos. Elle en profitait souvent pour faire quelques emplettes dans les magasins moldus. Aussi bien de l’alimentaire au prêt à porter. Elle aimait la mode des non-sorcier. Ils avaient un goût particulier pour se vêtir et elle n’hésitait pas à acheter des jolies choses pour son Kyo’. La preuve étant dans ses sacs qu’elle tenait fièrement dans sa main gauche. Elle avait trouvé un bel ensemble [Jeans. Pull. Chemise. Cravate. Sous-vêtement. Jusqu’à la paire de chaussette ! ] pour son mari. Elle se réjouissait déjà de le voir dedans.
En ce qui la concerne, elle ne passait pas vraiment inaperçu. La belle McIan était vêtue d’un tailleur jupe dans les tons violines. Très bien cintré qui épousait à merveille sa fine silhouette. Pour les chaussures, escarpins à talons hauts et fins. Pour la coiffure, une haute queue de cheval bien lisse et brillante qui se balançait gracieusement au rythme de ses pas, fouettant le milieu de son dos. Un maquillage discret qui soulignait bien ses yeux tipés et une odeur de vanille sucré flottait autour d’elle. A première vue, elle n’avait rien d’une sorcière mais d’une parfaite moldu. On aurait dit une femme d’affaire. L’allure était glamour.

A flâner de vitrine en vitrine, la jeune femme n’avait pas vraiment prêter attention à l’heure. Elle savait Kyo’ à Sainte Mangouste pour une bonne partie de la journée et soirée. Elle n’était donc pas pressée de rentrer. Toujours le sourire aux lèvres, elle prit donc la direction pour rejoindre, tout de même, sa maison après réflexion. La rue était presque déserte. Elle pouvait voir des ombres aux fenêtres éclairées, s’agitée. Elle aimait bien cette partie de la journée. Où tout le monde est ravie de retrouver sa famille après une bonne journée de travail. D’ailleurs, elle presse un peu le pas. Elle a prévu de faire un bon petit plat à son Kyo’. Un truc à elle. Une spécialité quoi. Il risque d’être ravi comme tout ! [Surtout quand on sait que Junko est une mauvaise cuisinière u_u’’]

Bref, la voilà qui se faufile dans la rue adjacente. Chatonnant presque. Balançant ses sacs doucement d’avant en arrière. La bouille souriante. Allez savoir pourquoi elle se remis à penser à Poudlard et ses ami(e)s. A son Keii’. Qu’était-il devenu ? C’est vrai qu’elle n’avait pas eu de ses nouvelles depuis un certain temps… Tout ce qu’elle souhaite, c’est qu’il soit aussi heureux qu’elle. Il le méritait. Oui.
Alors quand elle le croisa pour de bon sur le trottoir, ça n’a pas fait de suite tilt dans sa petite tête brune. Elle le salua même d’un signe de tête tout en poursuivant sa route.

-Salut Keii’ !

Ose-t-elle dire sans se rendre compte qu’il s’agissait bien de lui mais pas d’une de ses visions. Elle a tellement souhaiter ce moment... C’est après quelques pas qu’elle se rendit compte qu’elle venait bien de dire ‘Salut’ à son vrai Keii’ ! Gloups. Elle s’immobilisa net. Les bras le long de son corps. Les lèvres pincées fortement l’une contre l’autre. Attends… attends…attends…. Faut qu’elle respire là. Oui. Junko n’ose plus bouger. Même si la tentation de se retourner est forte. Elle a tout simplement peur de s’être trompée [Après tout, il peut avoir changer physiquement] et donc déçue qu’il ne s’agisse pas de lui…

Le soir, une partie du monde retrouve une chaleur qu’il n’a pas sentie lors de sa journée la joie de revoir son chez soi ou sa famille tandis qu’une autre partie s’enfermer dans leur bulle après une journée éprouvante. Trop de monde n’arrivait pas à tenir le coup d’une journée de travail, et surement pas assez qui eux était heureux de ce qu’il avait accomplit. Keii’ faisait partie du deuxième groupe, il n’avait pas fait grand choses mais c’était la nuit qu’il en faisait le plus, développer toutes ses œuvres, essayer de voir lesquelles seraient les plus intéressantes pour le client ou patron. Et c’est pour cela que le matin il n’était pas bien réveillé et quand il devait bosser jusqu’à très tard à l’extérieur pour recommencé tôt le lendemain, il ne pouvait être que dans les nuages.

Enfin, en ce moment même nous somme le soir dans une petite rue vide et mal éclairée, pas idéal pour Keiichiro. Il marchait à une allure de grand père, malgré la lumière des fenêtres, il n’arrivait pas à percevoir grand choses. Et ce matin il lui en eu faillit de ce manquer mais de peu, il était d’un maladroit exemplaire, plus qu’avant d’ailleurs, c’était encore la fatigue. Bref, l’obscurité lui fit pensé à Poudlard, encore, il se revoyait vivre la nuit et dans les endroits sombres. Mais l’école de magie était aussi le lieu où il avait sa meilleure amie, Junko, depuis quand ne l’avait il pas revu ou avait eu de ses nouvelles, quelques mois déjà. Il esquissa un petit sourire tout en continuant sa marche prudemment. L’esprit toujours occupé par la même personne, peut être que par un miracle il la reverrait d’ici peu, il eu un petit hochement de tête. Raaah mais en même temps penser à cela le rendait mélancolique, il valait mieux qu’il évite de trop cogiter sur la dessus.

Cela au moins cinq minutes qu’il était dans la rue et ne l’avait toujours pas parcourut en entier, un pépé quoi. Le jeune de vingt six ans laissa un échappé un petit soupir pour se stopper juste après, il avait les jambes un peu fatigués, et au moment de son arrêt il n’avait remarqué qu’une personne marchait devant lui, et quand celle-ci prononça ‘Salut Keii’, il eu petit sursaut, le timbre de voix lui était assez familier. Il ne détourna pas la tête tout de suite, les lèvres entrouvertes, et le doigt pointé en avant. C’était bien celle qu’il croyait ? Nan pas possible, le miracle se serait il produit à cet instant ? Nan, impossible ! Mais l’envie de savoir prit le dessus sur sa personne !

'- Jun' ?!’

Il ne la voyait que de dos mais si cette silhouette était bien elle, alors il serait sûrement le plus heureux pendant cet instant sur terre. Keiichi se rapprocha lentement lui aussi avec la peur d’être un peu déçu sur le coup, et plus il se trouvait près d’elle plus sa certitude lui paraissait réel. Et quand il se trouva près d’elle, il remarqua, de dos, qu’elle était très bien accoutrée, comparé à lui qui n’avait qu’un simple jean troué aux genoux accompagné de converse toute crade qui ne concordait pas avec la couleur de son tee shirt et de sa veste noire. Mais peut être ne le reconnaitrait elle pas. On lui avait beaucoup de fois fait remarquer qu’il avait beaucoup changé physiquement. Certes plus beau. Non, il était impassable pour Keiichiro que Junko ne se souviennent pas de lui, puisqu’elle avait prononcé son prénom, enfon diminutif il y a encore quelques secondes.

‘- Jun’, c’est bien toi ?!’

Le jeune homme avait une telle envie de savoir, elle lui avait trop manquait, son visage toujours ensoleiller lui avait manqué. Et que penserait elle de lui en le voyant ainsi, la plus part des fois où il l’avait rencontré il n’avait jamais été présentable, allez savoir pourquoi ?! Et sa voix ne montrait que la curiosité et un peu de joie il faut le dire.

Ha ! Le Destin. Il frappe vraiment n’importe où. N’importe quand. Et parfois, pour le plus grand bonheur de quelques âmes privilégiées ! Comme Keii’ et Jun’. Les deux meilleurs amis. Depuis combien de temps ne s’étaient-ils pas parlés ? Depuis bien trop longtemps en tout cas. Autant dire que la demoiselle risque de sauter de joie en le voyant…

La nuit était à présent tombée. Un manteau étoilé sans nuage. On pouvait voir Dame la Lune, haute et fière. Brillante. La soirée s’annonçait belle et douce. Idéal pour se balader un peu et profiter de ce calme absolue. Junko aurait volontiers profité de ce cadre paisible pour emmener Kyo’ danser sous les Cerisiers blancs. Jun’ et ses idées ! Il faut pas chercher…
Bref. Pour le moment, elle est bien loin de tout ceci. Toujours immobile sous un réverbère. Ses sacs qu’elle tenait dans sa main, sont à présent par terre. Son prénom. Cette voix. Oui… Oui c’est bien lui. Et elle ne rêve pas ! Elle en est certaine. Pourquoi ? Bah parce qu’elle vient de se pincer la peau de son poignet. Oh my God ! C’est bien Keiichiro. Respire Junko. Respire. Elle se souvient de lui à Poudlard, jeune garçon distant, presque fragile. A présent, c’est un jeune adulte. Oh lala. Il s’approche ! Pourquoi son ventre se contracte comme ça ?! L’effet de surprise mêlé à la joie et l’excitation, ne l’aide pas à rester zen. Allé. Il serait temps qu’elle ‘l’affronte’. Courage ! Junko se retourne lentement. Le corps légèrement crispé. La bouille pincée par une adorable moue. Ils se retrouvent nez à nez . Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Ces perles brunes le dévisagent quelques secondes. Il est comme dans ces souvenirs. Toujours aussi beau ! Les vêtements ? Elle n’y prête pas une réelle attention pour le moment. Trop heureuse de le voir enfin. De pouvoir lui parler.

Elle le savait que c’était lui ! Elle le savait ! On connaît ses élans à la Miss, rien n’a changé de ce côté là. Sans réfléchir et surtout pousser par la joie, elle lui saute au cou ! Quitte à l’étrangler de ses petits bras et l’étouffer par son câlin. Elle ne veut plus le lâcher !
L’étreinte dur quelques bonnes minutes tout de même où elle est restée silencieuse. Mais elle se décide enfin à le laisser respirer un peu. Junko se recule légèrement pour pouvoir l’admirer. Laissant ses mains délicates sur les épaules de son jeune ami.

-Oui ! C'est moi. Junko, c'est bien moi ! [Faut pas lui en vouloir, c'est l'émotion !]
Oh Keiichi ! Je suis trop heureuse de te revoir ! Tu m’as tellement manqué.

Sourit Jun’, le souffle coupé par la joie et l’émotion. Elle a même ses yeux qui brillent de larmes. Il peut être fier le Destin…

Une nuit sans défaut, toutes ses petites perles brillant à travers le tableau obscur du ciel et la plus belle de toute scintillait de mille volt, elle était haute et parfaitement ronde. Le commencement d'une soirée parfaite. Keii qui lui s'imaginait rentrer tranquillement dans sa nouvelle petite maison, avait eu droit au chanceux destin. Pas une seule fois il n'aurait cru que cela puisse arriver, il aurait été peut être moins surpris en pleine journée.

Il avait fait ses quelques pas, la vitesse qu'il avait mise Keiichi n'en avait aucune idée, il pouvait seulement dire qu'il y était arrivé en plusieurs minutes, peut être une ou deux, peut être bien plus. Peu importe. Maintenant le japonais se trouvait près d'elle, attendant la réponse, sentant son cœur battre rarement aussi vite. Des moments dans sa vie comme celui-ci il n'en avait vécu des tonnes. Alors quand ceux-ci ce présentait à lui, il les accueillait à bras ouvert. Et maintenant ce serait Junko à qui il ferait bien un énorme câlin, mais à peine cette pensée lui traversant l'esprit, ce fut la belle demoiselle qui le serra aussi fort qu'elle le pouvait. Keiichiro ne pu s'empêcher de refermer lui aussi ses bras autour de Jun', rare les fois où quelqu'un avait pu l'étreindre ainsi, son air presque coupé mais la joie s'était épris de lui. Comment arriverait il à regarder sa précieuse amie sans qu'aucun cri ou qu'aucune larme ne perce.

Le temps de s'enlaçait pris fin un peu trop tôt pour Keii' qui serait bien resté des heures ainsi, sa pompe bat tellement fort que l'on pourrait l'entendre à l'autre bout du monde. Son bonheur est si intense, un sourire pourtant quasi inexistant. Tout ce qu'il pouvait ressentir en lui ce transmettait à travers son regard noir. En même temps que Jun' le regardait, il ne pouvait que faire la même chose. Elle n'avait plus besoins de dire qui elle pouvait bien être, mais Junko semblait envahit par l'émotion de l'instant. Le nippon aussi par ailleurs. Et la il ne pu se retenir et reprit une nouvelle fois la jeune femme dans ses bras un peu musclés qu'ils ne l'étaient il y a encore quelques années. Elle était toujours aussi belle, peut être plus.

'- Toi aussi Jun' ! Tu m'as énormément manqué !

Sa voix tremblée, non il ne pleurait pas mais presque, il déposa sa tête sur l'épaule de la japonaise. Pour se rassurer, être sur lui aussi que ce n'est pas une illusion, juste un rêve. La vie valait le coup d'être vécu rien que quelques moment pareils !

Quelques ricanements bêtes. Des jeunes qui traînaient avant de rentrer chez eux ou de se poser dans un bar. A croire qu’il est rare de voir deux personnes s’enlacer amicalement dans une rue. S’ils croient que cela va empêcher ces deux jeunes gens de cacher leur joie au public, ils se trompent complètement. D’ailleurs, heureusement pour eux qu’ils ont continué leur chemin, car Jun’ les aurait mit bien volontiers à leur place. Mais à vrai dire, elle n’écoute et voit personne d’autre que Keiichiro.

Qu’il est beau ce câlin tout tendre sous Dame la Lune et ses étoiles. Ils oublieraient presque le monde. Jun’ a l’impression que le temps s’est arrêté pour ces jolies retrouvailles. A présent qu’elle l’a retrouvé, elle ne va pas le laisser filer de si tôt. L’étreinte qu’il lui offre la surprend agréablement. Keiichi était un jeune garçon tellement réservé et renfermé sur lui-même à Poudlard, qu’elle n’avait jamais osé le prendre dans ses bras comme ils font à présent. C’est tellement doux les bras d’un ami. Elle se sert d’avantage contre lui après lui avoir embrasser sa joue.

-Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Tu es là pour le travail ? Tu vis dans un quartier pas très loin ?

Elle eut un petit rire délicat sans pour autant le lâcher d’un millimètre. Elle est bien là. Qui aurait cru que cette soirée allait se terminer de la sorte ? Pas Jun’. Tout avait plutôt mal commencé avec un réveil brutal. Une chute dans la baignoire et un rendez-vous de manquer. Sans parler du petit déjeuné qu’elle a foiré pour son homme. Une vraie cata cette journée… Heureusement que la fin lui plais ! Merci Keiichi…

-Comme tu peux le remarquer, je pose toujours autant de question…

Même avec quelques années de plus, elle a gardé son côté ‘blabla’. C’est même pire ! Car à présent, elle parle de beaucoup de chose, comme une femme moldu. Fringues. Maquillage. Mode. Toutes ces choses là ! Elle ravale une autre question. Pinçant fortement ses lèvres. Elle va quand même lui laissé le temps de répondre…

Lui aussi entend ces rires désagréables, comme une résonance à travers le reste, rien ne peut briser ce moment, et comment de tout manière ?! Des retrouvailles après dix ans ce n'est pas tous les jours que ça arrive, enfin si, pas pour Keii du moins ! Si cela pouvait durer un long moment, une journée voir plus, il serait heureux, vraiment. Sentir que Junko est bien présente le rassure, depuis combien de temps ne c'était il pas donné de nouvelles ?! Pouaah ! Il n'ose même pas y penser ! Il verrait plus tard,

Les sons des pneus roulant sur le sol, le clapotis des gouttes d'eau percutant le sol, rien, il n'entend plus rien, tout à l'air figé, le temps. Leur étreinte est si agréable, et quand le resserre contre elle, il sourit, de plus en plus apaisé, puis vient le temps des questions, trois à la suite, Keiichiro n'est pas étonné. Il se rappelle que Jun' est assez bavarde quand elle s'y met, surtout curieuse, il laisse échapper un petit rire.

"- Je viens d'emménager pas loin pour le travail et la, je rentrais pour le terminer !'

Il rie comme un gamin, sans pouvoir se stopper, c'est bête mais il ne peut s'en empêcher, et devant son amie il ne voit pas pourquoi il arrêtera. Sa journée avait été pleine de choses maladroites de sa part, comme les trois trottoirs grâce au quel il a bien faillit chuter, et le pire est qu'une arraignée ai réussit à lui grimper dessus, bestioles qu'il insupporte plus que tout. Il y a seulement dix minutes il pensait à sa soirée.

'- J'ai vu ça !'

Le japonais répond avec une voix moqueuse pas méchant, ça elle doit le savoir, mais elle qu'est ce qu'elle faisait ici, aussi tard !

'- Et toi alors que fais tu ici ?!'

Pas inquiet mais curieux lui aussi, il ne pourra se retenir de lui poser trois tonnes de questions ! Elle pourra remarquer qu'il est devenut bavard quand il en a vraiment envie !

C’est vrai que le temps semble s’être stoppé un instant. Comme s’ils étaient enfermés dans un cocon. Junko en avait tellement rêvé de ce moment là. Keiichi. Son ami. Elle est tellement heureuse de l’avoir retrouvé et de le serrer dans ses bras. Il est vrai que le jeune homme a changé. En bien. Il est souriant. Le faite de l’entendre rire lui réchauffe le cœur. A Poudlard, il était si triste… Mais tout est bien loin. Ce qui compte, c’est le présent et l’avenir qu’elle ne conçoit pas sans lui. Puis elle s’écarte un peu du jeune homme. Juste pour le regarder. Souriante. Elle l’écoute bien attentivement et ne peut que sourire d’avantage. Tiens donc ! Il habite non loin d’ici pour son travail ? Mais que pouvait-il bien faire ? Elle a bien vu son appareil photo. Mais de là à faire un rapprochement direct avec le métier de photographe… Non. Elle hoche doucement son joli minois pour approuver ces dires. Riant avec lui. Il est trop chou. A sa question, Jun’ se rappela qu’elle avait des sacs avec elle. Oups. Sa tête se baissa, cherchant ses paquets à ses pieds. Comme pour garder un contact avec son ami, elle lui prit la main. Délicate, comme toujours.

-Ce que je fais ici ? J’ai fais quelques boutiques et là… Je rentrais chez moi. J’aime bien me promener un peu. Profiter de la Lune…

Souffle la jeune femme tout en se baissant gracieusement pour ramasser ses sacs de sa main libre. Une fois son bazar à son bras et poignet, elle se redresse pour à nouveau fixer Keiichi.

-Kyo’ finit tard ce soir. Donc j’en profite pour flâner un peu. Il n’est pas très magasins. Comme la plupart des hommes je suppose.

Un petit haussement d’épaules. Amusée. C’est surtout qu’elle peut faire ce qui lui plait et acheter à sa guise. Elle marque une petite pause. Dévisageant le jeune homme. La joie se lit dans ses prunelles chocolat. Et sans rajouter quoique se soit, Jun’ lui dépose un baiser sur sa joue avant de l’entraîner dans une marche. Il faut bien bouger un peu afin de ne pas prendre racine !

-Tu veux venir à la maison ? Je t’invite à manger. Et pas moyen que tu refuses d’accord ?! Je ne veux pas te quitter aussi rapidement. On a tellement de chose à se dire.

Sourit la jeune McIan tout en lui serrant doucement la main. Le pauvre ! Espérons seulement que Kyo’ va arriver à temps pour préparer le repas… Ce n'est pas qu'elle est mauvaise cuisinière. C'est juste qu'elle a la fâcheuse habitude de tout brûler ou d'oublier des ingrédients principal. Hey ! Ce n'est pas facile de cuisiner à la moldu...

Souvent souriant ces derniers temps, pas mal de bonnes choses lui arrivent. En remettant les pieds en Angleterre il ne se doutait certainement pas à revoir tout ce beau monde ! Il n'aurait jamais imaginé cela. Maintenant c'est au contact direct de la main de Junko qu'il a le droit, un lien entre eux, elle ne lâche pas et cela ne le dérange pas le moins du monde au contraire, ça lui fait plus que plaisir ! Pas une seule fois depuis leur regard imprévu, ils n'étaient pas en contact. Il était sûr, pour le moment rien ne lui fera quitter ce pays et sûrement pas le travail, du moins pour l'instant. Mais ne pensons pas négatif ! La jeune femme se baisse, ramassant ses sacs. Elle a l'air d'apprécier faire les boutique la Jun' et semble surtout être un peu chargé, pour l'alléger un peu, il attrape un ou deux sacs.

'- Ce sera moins lourd ainsi !'

Soudain elle parle de Kyo', hum… moment de réflexion. Il faut avouer qu'il a oublié certaines choses, celle la en fait malheureusement partie. Réfléchi, réfléchi Keii' ! Haaa ! Ca y est ! C'est le mari de Jun' ! Ne lui en veut pas surtout ! Encore un petit rire, lui aussi n'est pas très shopping. Rien qu'à regarder son accoutrement ça se voit. Quoi que les pantalons trouer sont à la mode. Bref, le garçon sent le regard de son amie, il ne peut s'empêcher de faire pareil. Rah… le copieur ! Et quand un petit se dépose délicatement sur sa joue, il sourit de plus belle. Des choses comme ça il en voudrait tous les jours le Keii' ! Les deux commencent à marcher soudainement, c'est le bonheur, l'ancienne serdaigle avait toujours su donner un brin de soleil même les jours les plus douloureux !

Keiichiro veut apprécier cette soirée autant qu'il peut, et quand Junko l'invite à dîner, dans sa tête il dirait bien oui, mais il ne souhaite pas déranger, trop tard, pas le temps de répondre. Elle lui fait bien comprendre : c'est une obligation ! La bouche entrouverte il la referme immédiatement, pour rire de nouveau. Elle a le don d'être comique, du moins selon lui.

'- De toute façon je ne peux pas dire non… Donc la réponse est simplement… Oui !'

Dit il d'un ton joyeux, il ne se doute pas que Jun' est une mauvaise cuisinière, il pense même le contraire. Et Keiichi pourra enfin voir à quoi ressemble visage du mari de la japonaise. Il n'a jamais croisé son regard ou bien il ne s'en souvient certainement pas ! Resserrant un peu plus la main de Junko dans la sienne, le nippon se demande si elle a eu des enfants ou se genre de choses ! Il n'ose pas de demander… Et sa maison où se trouve t-elle ? A quoi ressemble t elle ? Quel curieux !

Ne pensons pas négatif ! Pour une fois qu’il se retrouve hein. Ils ne vont pas se séparer. Du moins, c’est ce que souhaite Junko. A vrai dire, elle n’a pas vraiment idée de ce que représente le métier de photographe et des déplacements que cela implique. Keiichi n’a pas intérêt de lui dire de suite, car vu son état… comment dire… à fleur de peau, elle risque de pleurer et de lui piquer un caprice. Ah ah ! Il ne connaît pas cette facette de la jeune femme. C’est une tite fée, faut pas l’oublier.

Keii’ propose gentiment de lui prendre quelques sacs. Il est trop chou. Jun’ accepte volontiers son aide en lui laissant quelques uns de ses précieux achats. Heureuse comme tout. Du coup, pour le remercier, elle lui embrasse une nouvelle fois la joue. Bah quoi ? Il faut bien qu’elle se rattrape en bisou. Il lui a trop manqué. Quelle joie quand il accepte son invitation ! Elle se sent pousser des ailes. Pressant un peu plus la main masculine dans la sienne. Il est tout doux. La balade ne va pas se continuer éternellement car son petit nid douillet n’est pas du tout dans ce quartier.

Le jeune homme est également son rayon de lune. Le soleil, il est prit par Kyo’. U_u’. Bref. Elle est toute joyeuse à ses côtés. Légère. L’envie de faire quelques pas de danse sous l’astre et les étoiles, lui traverse l’esprit. Imprévisible Junko ! Sans crier gare, elle se stop un instant, le bloquant également. Un sourire pour le rassurer que tout va bien puis elle se place devant lui. La main qui tient ses sacs, se glisse sur la taille du jeune homme. Elle se rapproche commence à l’emmener dans une danse gracieuse sous un air de musique qui n’existe que dans sa tête. Et ça la fait rire cette nouille ! Deux jeunes gens qui dansent au milieu d’une ruelle déserte. Pas courant. Et c’est en valsant qu’elle transplane avec son ami, laissant derrière eux le quartier des bonnes affaires…

Il en a des bisous aujourd'hui le Keii', si il avait pu en avoir comme ça tous les jours ces dernières années, il aurait été encore plus heureux qu'il ne l'est, même si la il ne peut pas demander mieux. Sous les rayons de lune, à travers une ville immense, il avait la chance de revoir Jun", le destin le gâte. Ce soir il dîne chez sa plus tendre et chère amie. Qui aurait pu rêver mieux. Nan ce n'est pas un rêve de toute façon. Il veut que ce moment dur, aussi longtemps qu'il le puisse. Il a le cœur léger, des petites fossettes à forces de sourire. Junko a vraiment un pouvoir relaxant sur lui.

Ils continuent de marcher dans des rues sombres, il a souvent de se trimballer la nuit, vu aux heures auxquels il a droit. Au début tenir le rythme était ardu mais à force on s'y habitue et les cernes sous les yeux, on ne les remarque même plus. Bref, ce soir y a d'la joie. Il ne pense plus au travail laborieux qu'il devait accomplir ce soir. Juste à ce début de soirée magnifiquement commencé. D'un seul coup il est emporté vers Jun', et commencent à danser, ça tourne er ça retourne, viouuuh! Il voit tout passer en même pas une seconde, c'est étrange… Ou plutôt comique. Le japonais entend fredonner dans ses petites oreilles.

Personnes ne regardes, mais ça ne le gênerait pas, il rie avec elle. Content, il se laisse aller, et quelques pas de danse, c'est vrai que ce n'est pas un super danseur, mais il se débrouille comme il peut. Et d'un coup il n'est plus la où il était, il a toujours du mal avec le transplanage. Un peu la tête qui tourne avec tout ça…